Nombre de nos systèmes sociétaux dépendent aujourd’hui des ressources minérales, que ce soit pour leur fabrication ou pour leur maintien. Nos sociétés sont donc extrêmement vulnérables à des perturbations dans les approvisionnements de ces matériaux.
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Parmi les métaux structurels, nous comptons pour différents usages (notamment lié à la transition énergétique) [1] :
- les véhicules électrifiés : cobalt, lanthane, lithium,
- les piles à combustible : platine, palladium, rhodium,
- les technologies de l’éolien : néodyme, dysprosium, terbium,
- l’aéronautique : titane,
- les technologies du solaire photovoltaïque : cadmium, indium, gallium.
Ces métaux peuvent être critiques pour de multiples raisons [2] :
- Criticité géologique : Les multiples applications des matières premières critiques suscitent des préoccupations quant aux risques de pénurie.
- Criticité économique : La formation de cartels sur les marchés, où un petit nombre de producteurs exerce un contrôle sur de nombreux marchés, impacte directement les pays consommateurs.
- Criticité stratégique : La concentration géographique des réserves de matières premières peut entraver les progrès innovants entrepris par certains pays dans des secteurs stratégiques.
- Criticité environnementale : Les questions relatives aux émissions polluantes, à la consommation d’énergie et d’eau pour la production de ces matériaux sont encore largement sous-explorées, bien qu’elles représentent un enjeu crucial pour la transition énergétique.
Les perturbations sur les chaines économiques de ces métaux peuvent perturber durablement tous les systèmes qui en dépendent (qui sont d’autant plus nombreux que la société est technologisée).
Sources
[1] Contexte et enjeux des Métaux critiques et terres rares | IFPEN (ifpenergiesnouvelles.fr)
[2] Les métaux dans la transition énergétique (ifpenergiesnouvelles.fr)