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Plus d'information : Biorégion — Wikipédia (wikipedia.org)
Présentation
Une biorégion est un territoire délimité non par des frontières politiques, mais par des limites géographiques intégrant à la fois les communautés humaines et les écosystèmes. Issue du mouvement biorégionaliste, cette approche vise à harmoniser la culture humaine avec l'environnement naturel. Elle combine des éléments spatiaux en s'appuyant sur l'écologie du paysage et la biogéographie insulaire, tout en intégrant des conceptions sociétales liées au territoire. Les biorégionalistes insistent sur la nécessité de fonder la protection de l'environnement sur des caractéristiques locales, promouvant la consommation de produits locaux et la culture d'espèces indigènes.
Ré-habitation et vie "in situ"
D’après les auteurs, cette notion appelle à un nouveau mode de vie en relation avec le territoire qui se base sur le long terme, la « ré-habitation » : « qui assure la pérennité du système écologique par un développement durable, en veillant à ne pas le détruire pour tout ce qui concerne les besoins de la population en matière de nourriture, d'eau, d'énergie, d'habitat et de culture. ». Ce mode de vie s’oppose à celui d'une société occidentale dont la devise est de gagner sa vie grâce à une exploitation destructrice de la terre et de la vie.
La notion de communauté est très forte dans la définition d’une biorégion. En effet, la population fait partie de la biorégion, mais comme il est mentionné dans la définition de Berg : « dans la mesure où elle vit en harmonie avec ces données naturelles et où elle en tire sa subsistance à long terme. En d'autres termes, une population ne peut faire partie intégrante d'une biorégion que si elle en protège et en maintient les équilibres naturels. C'est ce que nous appelons la « ré-habitation » (reinhabitation), qui consiste en une relation d'interdépendance et d'échange avec l'écosystème de la biorégion ».
Cette notion appelle donc à un développement nouveau; apprendre à « vivre in-situ », à connaître les relations écologiques particulières de et entre chaque lieu, pour mettre en place un système socialement et écologiquement durable, qui passe par le développement d'une identité biorégionale. La « ré-habitation » implique donc le développement d'une identité biorégionale, qui signifie développer une identité en rapport à un territoire et une conscience relative.
À l’intérieur des biorégions, les auteurs distinguent encore les bassins versants, qui permettent une gestion rationnelle des ressources en eau, à l’échelle d’un territoire : « Natural watershed could receive prominent recognition as the frameworks within which comunities are organized. (…) it is the basic designer of local life. ». Définir les bassins versants permet, comme l’avancent les auteurs, une meilleure gestion des ressources en eau à l’échelle régionale, nécessaire à l’agriculture et à tout développement. Les auteurs s’opposent au développement de grandes aires de production, protestant contre le développement agricole insoutenable à long terme. Selon les mots des auteurs: il est nécessaire qu'il y ait une redistribution massive des terres afin de créer des exploitations plus petites, qui se concentreraient sur la production d’essences indigènes, la protection de la terre, l’utilisation d’énergie alternative ainsi que de développer un système de marché à petite échelle
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biorégion
Plus d'information : Biorégion — Wikipédia (wikipedia.org)
Présentation
Une biorégion est un territoire délimité non par des frontières politiques, mais par des limites géographiques intégrant à la fois les communautés humaines et les écosystèmes. Issue du mouvement biorégionaliste, cette approche vise à harmoniser la culture humaine avec l'environnement naturel. Elle combine des éléments spatiaux en s'appuyant sur l'écologie du paysage et la biogéographie insulaire, tout en intégrant des conceptions sociétales liées au territoire. Les biorégionalistes insistent sur la nécessité de fonder la protection de l'environnement sur des caractéristiques locales, promouvant la consommation de produits locaux et la culture d'espèces indigènes.
Ré-habitation et vie "in situ"
D’après les auteurs, cette notion appelle à un nouveau mode de vie en relation avec le territoire qui se base sur le long terme, la « ré-habitation » : « qui assure la pérennité du système écologique par un développement durable, en veillant à ne pas le détruire pour tout ce qui concerne les besoins de la population en matière de nourriture, d'eau, d'énergie, d'habitat et de culture. ». Ce mode de vie s’oppose à celui d'une société occidentale dont la devise est de gagner sa vie grâce à une exploitation destructrice de la terre et de la vie.
La notion de communauté est très forte dans la définition d’une biorégion. En effet, la population fait partie de la biorégion, mais comme il est mentionné dans la définition de Berg : « dans la mesure où elle vit en harmonie avec ces données naturelles et où elle en tire sa subsistance à long terme. En d'autres termes, une population ne peut faire partie intégrante d'une biorégion que si elle en protège et en maintient les équilibres naturels. C'est ce que nous appelons la « ré-habitation » (reinhabitation), qui consiste en une relation d'interdépendance et d'échange avec l'écosystème de la biorégion ».
Cette notion appelle donc à un développement nouveau; apprendre à « vivre in-situ », à connaître les relations écologiques particulières de et entre chaque lieu, pour mettre en place un système socialement et écologiquement durable, qui passe par le développement d'une identité biorégionale. La « ré-habitation » implique donc le développement d'une identité biorégionale, qui signifie développer une identité en rapport à un territoire et une conscience relative.
À l’intérieur des biorégions, les auteurs distinguent encore les bassins versants, qui permettent une gestion rationnelle des ressources en eau, à l’échelle d’un territoire : « Natural watershed could receive prominent recognition as the frameworks within which comunities are organized. (…) it is the basic designer of local life. ». Définir les bassins versants permet, comme l’avancent les auteurs, une meilleure gestion des ressources en eau à l’échelle régionale, nécessaire à l’agriculture et à tout développement. Les auteurs s’opposent au développement de grandes aires de production, protestant contre le développement agricole insoutenable à long terme. Selon les mots des auteurs: il est nécessaire qu'il y ait une redistribution massive des terres afin de créer des exploitations plus petites, qui se concentreraient sur la production d’essences indigènes, la protection de la terre, l’utilisation d’énergie alternative ainsi que de développer un système de marché à petite échelle
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biorégion
Grilles de lecture répertoriées par : Erwan Gardies.
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