Cette fiche est issue du “Guide pour la transition - 32 mesures pour les communes de demain”, publié par Le Collectif pour une Transition Citoyenne, Paris, Janvier 2020.
Elle a été rédigée avec l'aide du Réseau Cocagne, du Réseau des Amap, de Greniers d'Abondance, FAIR[e], Greenpeace et de Bioconsom'acteurs.
Pour consulter la fiche, cliquez ici !
Exemples
Dans la ville de Lille (232 440 habitants), qui offre plus de 14 000 repas quotidiens dans ses écoles primaires, des élu.es ont organisé des rencontres pour co-construire les menus directement avec les enfants. Pour sensibiliser sur le gaspillage, en particulier pour les plats à base de viande ou de poisson, la mairie a mis en place des pesées d'assiette (restes alimentaires) par les enfants à la fin de leur repas. Ils ont pu économiser environ 30 centimes par repas. Devant ce succès, la ville a pris la décision de proposer un deuxième menu végétarien chaque semaine.
A Grenoble (158 180 habitants), des efforts ont été déployés pour améliorer le contenu des assiettes des enfants dans les cantines scolaires, permettant aux enfants de manger un repas végétarien au moins une fois par semaine à l'école. D'ici à 2020, la mairie veut également passer au 100 % bio et local. Cela s'applique déjà à la moitié des produits que les enfants consomment actuellement. D'autres villes en périphérie de la Métropole, telles qu'Echirolles ou Saint-Martin-d'Hères, ont pris le même exemple.
A Limoges (132 660 habitants), un repas végétarien a été introduit dans les cantines scolaires pour remplacer l'un des cinq repas par semaine. La ville a pris diverses mesures pour réduire le gaspillage alimentaire dans les cantines. Les parents doivent inscrire leurs enfants à l'avance pour un nombre de jours spécifique afin de prévoir au mieux les quantités en cuisine.
En 2012, la population de Mouans-Sartoux (9 668 résidents) a progressivement adopté une approche bio, locale ou bio-équitable, atteignant ainsi les 100 %. Les six hectares réservés au maraîchage de la régie agricole municipale fournissent 85 % des aliments pour les mille repas quotidiens (préparés dans une légumerie municipale). En plus d'un contrôle de l'approvisionnement, la commune travaille sur le recyclage des déchets alimentaires et sur le rapport aux protéines animales en proposant un repas sans viande chaque semaine.
Montpellier (281 613 hab.) a mis en place un menu végétarien et un menu végétalien par semaine, en plus de promouvoir des filières locales de qualité.
Ressources
- Le Collectif de formateurs-cuisiniers et diététiciens « Les pieds dans le plat » : https://www.collectiflespiedsdansleplat.fr/
- Association Végétarienne de France https://www.vegecantines.fr/ ;
- Artisans du Monde : https://www.artisansdumonde.org/ressources/espace-multimedia/un-repasavec-des-produits-du-commerce-equitable
- Association Végétarienne de France, labellisation ECOCERT http://labelbiocantine.com/labellisezvous/label-en-cuisine/
- Le réseau mangeons bio ensemble (https://www.mangeonsbioensemble.fr/) gère et accompagne l'intégration du bio dans les cantines
- La boîte à outil Localim : https://agriculture.gouv.fr/localim-la-boite-outils-des-acheteurs-publicsde-restauration-collective
- Le guide pratique pour favoriser les achats locaux et de qualité (https://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/1506-al-gui-restaucoll-bd_0.pdf)
Les sites de la FNAB (Fédération Nationale des Agriculteurs Bio) (https://www.repasbio.org/) et (http://www.restaurationbio.org/)
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Elle a été rédigée avec l'aide du Réseau Cocagne, du Réseau des Amap, de Greniers d'Abondance, FAIR[e], Greenpeace et de Bioconsom'acteurs.
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Exemples
Dans la ville de Lille (232 440 habitants), qui offre plus de 14 000 repas quotidiens dans ses écoles primaires, des élu.es ont organisé des rencontres pour co-construire les menus directement avec les enfants. Pour sensibiliser sur le gaspillage, en particulier pour les plats à base de viande ou de poisson, la mairie a mis en place des pesées d'assiette (restes alimentaires) par les enfants à la fin de leur repas. Ils ont pu économiser environ 30 centimes par repas. Devant ce succès, la ville a pris la décision de proposer un deuxième menu végétarien chaque semaine.
A Grenoble (158 180 habitants), des efforts ont été déployés pour améliorer le contenu des assiettes des enfants dans les cantines scolaires, permettant aux enfants de manger un repas végétarien au moins une fois par semaine à l'école. D'ici à 2020, la mairie veut également passer au 100 % bio et local. Cela s'applique déjà à la moitié des produits que les enfants consomment actuellement. D'autres villes en périphérie de la Métropole, telles qu'Echirolles ou Saint-Martin-d'Hères, ont pris le même exemple.
A Limoges (132 660 habitants), un repas végétarien a été introduit dans les cantines scolaires pour remplacer l'un des cinq repas par semaine. La ville a pris diverses mesures pour réduire le gaspillage alimentaire dans les cantines. Les parents doivent inscrire leurs enfants à l'avance pour un nombre de jours spécifique afin de prévoir au mieux les quantités en cuisine.
En 2012, la population de Mouans-Sartoux (9 668 résidents) a progressivement adopté une approche bio, locale ou bio-équitable, atteignant ainsi les 100 %. Les six hectares réservés au maraîchage de la régie agricole municipale fournissent 85 % des aliments pour les mille repas quotidiens (préparés dans une légumerie municipale). En plus d'un contrôle de l'approvisionnement, la commune travaille sur le recyclage des déchets alimentaires et sur le rapport aux protéines animales en proposant un repas sans viande chaque semaine.
Montpellier (281 613 hab.) a mis en place un menu végétarien et un menu végétalien par semaine, en plus de promouvoir des filières locales de qualité.
Ressources
- Le Collectif de formateurs-cuisiniers et diététiciens « Les pieds dans le plat » : https://www.collectiflespiedsdansleplat.fr/
- Association Végétarienne de France https://www.vegecantines.fr/ ;
- Artisans du Monde : https://www.artisansdumonde.org/ressources/espace-multimedia/un-repasavec-des-produits-du-commerce-equitable
- Association Végétarienne de France, labellisation ECOCERT http://labelbiocantine.com/labellisezvous/label-en-cuisine/
- Le réseau mangeons bio ensemble (https://www.mangeonsbioensemble.fr/) gère et accompagne l'intégration du bio dans les cantines
- La boîte à outil Localim : https://agriculture.gouv.fr/localim-la-boite-outils-des-acheteurs-publicsde-restauration-collective
- Le guide pratique pour favoriser les achats locaux et de qualité (https://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/1506-al-gui-restaucoll-bd_0.pdf)
Les sites de la FNAB (Fédération Nationale des Agriculteurs Bio) (https://www.repasbio.org/) et (http://www.restaurationbio.org/)
Fiches actions rédigées et répertoriées par : Jérôme François, Loïc Marcé.
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