Description
La phytothérapie a longtemps servi à soigner la population jusqu’à l’avènement de la pharmacopée industrielle basée sur la chimie.
Développer la phytothérapie ne doit pas être obligatoirement vu comme antagoniste avec l’utilisation de traitements conventionnels. La phytothérapie peut être utilisée en prévention et/ou en traitement durant les premiers stades de développement des maladies.
Les ménages français ont jeté environ 17 300 tonnes de médicaments périmés ou non utilisés en 2019, équivalant à 260 grammes par habitant (OCDE, 2022). Ce phénomène engendre non seulement un impact économique et le gaspillage des ressources médicales, mais il expose également des risques pour la biodiversité, illustrés par l'altération du comportement des poissons, comme le signale l'OCDE. Ainsi, la non-utilisation des médicaments pose une problématique complexe aux multiples facettes.
Au niveau mondial, on estime que la part des médicaments ménagers devenant des déchets va de 3 % à 50 % (OCDE, 2022).
Les plantes médicinales ont la propriété de pouvoir soigner les animaux et les humains. Elles demandent en revanche des compétences en matière de savoir-faire. Il existe différentes posologies possibles :
- Conditionnées en huile essentielle
- Transformées en cataplasme
- Ingérées en infusion
Les plantes médicinales peuvent avoir également un rôle de soutien :
- à la biodiversité en tant que plante hôte et/ou plante mellifère (ex : le thym, la sauge officinale nourrissent les butineurs)
- à certains animaux en tant que plante comestible pour la faune (ex : le tilleul est une plante médicinale ainsi qu’une plante fourragère pour le bétail et mellifère). Utilisé en agroforesterie, l’arbre peut être élagué afin de fournir une alimentation pour le bétail à défaut d’arroser l’herbe
- Lorsqu’il s’agit d’arbres, ces arbres participent à réguler les cycles de l’eau, réguler le cycle du carbone (réchauffement climatique, acidification des océans), absorber les excès d’azote.
Elles peuvent être développées dans :
- Les jardins des particuliers
- Le verger communal
- La régie agricole
Ces plantes, lorsqu’elles attirent les butineurs, peuvent également participer à favoriser la pollinisation des plantes et arbres destinés à l’alimentation humaine.
Le besoin de formation sera différent selon l’endroit où les plantes seront développées mais la formation peut s’effectuer simultanément auprès des équipes des espaces verts, de la régie agricole ou encore auprès des citoyen(ne)s. Le maintien des compétences sur la commune est primordial afin de transmettre les connaissances.
Les plantes produites sur la commune peuvent aussi être vendues dans les pharmacies communales. La transmission des savoirs en termes de posologie peut également se faire simultanément auprès des citoyen(ne)s et des praticiens en pharmacie.
Le développement de la phytothérapie :
- permet de limiter l’utilisation de la médecine conventionnelle
- permet une relative indépendance quant aux risques de pénuries d’approvisionnement en médicaments conventionnels
- apporte certains co-bénéfices :
- biodiversité.
- protection de l’eau, des sols, de l’air
- protection de la population (grâce à l’évitement des déchets de médicaments se trouvant dans les écosystèmes)
- baisse de l’usage des médicaments conventionnels dont leur inévitable destruction après usage. Beaucoup de médicaments sont jetés avant même d’être consommés à cause du surdosage fréquent.
Enjeux relatifs à la mise en place
- Expertise/ nombre d’acteurs/ complexité : besoin de transmission des connaissances et compétences auprès des cultivateurs et des patients consommateurs
- Durée :
- Coût :
- Equipement :
Contributions à la résilience
- Permet d’assurer une meilleure santé à la population indépendamment des chaînes logistiques mondiales capitalistiques du secteur de la santé. Autonomie partielle en besoins de santé
- Sortie partielle du marché du secteur de la santé.
- Peut contribuer au maintien de la petite faune (biodiversité)
- Gains financiers (autonomie) pour les populations formées
- préservation des écosystèmes en évitant de jeter des médicaments conventionnels
- baisse des consommations énergétiques, hydriques et matérielles liées à la production des médicaments conventionnels.
Points d’attention
- Formation, transmission des connaissances au sein d’un réseau. Importance du maintien des connaissances sur le territoire
- ne doit pas être un prétexte pour travailler au préalable sur les causes des maladies
Exemples inspirants
Exemple 1:
- Lieu :
- Source(s) :
Description :
Ressources
- ...
Bibliographie
Description
La phytothérapie a longtemps servi à soigner la population jusqu’à l’avènement de la pharmacopée industrielle basée sur la chimie.
Développer la phytothérapie ne doit pas être obligatoirement vu comme antagoniste avec l’utilisation de traitements conventionnels. La phytothérapie peut être utilisée en prévention et/ou en traitement durant les premiers stades de développement des maladies.
Les ménages français ont jeté environ 17 300 tonnes de médicaments périmés ou non utilisés en 2019, équivalant à 260 grammes par habitant (OCDE, 2022). Ce phénomène engendre non seulement un impact économique et le gaspillage des ressources médicales, mais il expose également des risques pour la biodiversité, illustrés par l'altération du comportement des poissons, comme le signale l'OCDE. Ainsi, la non-utilisation des médicaments pose une problématique complexe aux multiples facettes.
Au niveau mondial, on estime que la part des médicaments ménagers devenant des déchets va de 3 % à 50 % (OCDE, 2022).
Les plantes médicinales ont la propriété de pouvoir soigner les animaux et les humains. Elles demandent en revanche des compétences en matière de savoir-faire. Il existe différentes posologies possibles :
- Conditionnées en huile essentielle
- Transformées en cataplasme
- Ingérées en infusion
Les plantes médicinales peuvent avoir également un rôle de soutien :
- à la biodiversité en tant que plante hôte et/ou plante mellifère (ex : le thym, la sauge officinale nourrissent les butineurs)
- à certains animaux en tant que plante comestible pour la faune (ex : le tilleul est une plante médicinale ainsi qu’une plante fourragère pour le bétail et mellifère). Utilisé en agroforesterie, l’arbre peut être élagué afin de fournir une alimentation pour le bétail à défaut d’arroser l’herbe
- Lorsqu’il s’agit d’arbres, ces arbres participent à réguler les cycles de l’eau, réguler le cycle du carbone (réchauffement climatique, acidification des océans), absorber les excès d’azote.
Elles peuvent être développées dans :
- Les jardins des particuliers
- Le verger communal
- La régie agricole
Ces plantes, lorsqu’elles attirent les butineurs, peuvent également participer à favoriser la pollinisation des plantes et arbres destinés à l’alimentation humaine.
Le besoin de formation sera différent selon l’endroit où les plantes seront développées mais la formation peut s’effectuer simultanément auprès des équipes des espaces verts, de la régie agricole ou encore auprès des citoyen(ne)s. Le maintien des compétences sur la commune est primordial afin de transmettre les connaissances.
Les plantes produites sur la commune peuvent aussi être vendues dans les pharmacies communales. La transmission des savoirs en termes de posologie peut également se faire simultanément auprès des citoyen(ne)s et des praticiens en pharmacie.
Le développement de la phytothérapie :
- permet de limiter l’utilisation de la médecine conventionnelle
- permet une relative indépendance quant aux risques de pénuries d’approvisionnement en médicaments conventionnels
- apporte certains co-bénéfices :
- biodiversité.
- protection de l’eau, des sols, de l’air
- protection de la population (grâce à l’évitement des déchets de médicaments se trouvant dans les écosystèmes)
- baisse de l’usage des médicaments conventionnels dont leur inévitable destruction après usage. Beaucoup de médicaments sont jetés avant même d’être consommés à cause du surdosage fréquent.
Enjeux relatifs à la mise en place
- Expertise/ nombre d’acteurs/ complexité : besoin de transmission des connaissances et compétences auprès des cultivateurs et des patients consommateurs
- Durée :
- Coût :
- Equipement :
Contributions à la résilience
- Permet d’assurer une meilleure santé à la population indépendamment des chaînes logistiques mondiales capitalistiques du secteur de la santé. Autonomie partielle en besoins de santé
- Sortie partielle du marché du secteur de la santé.
- Peut contribuer au maintien de la petite faune (biodiversité)
- Gains financiers (autonomie) pour les populations formées
- préservation des écosystèmes en évitant de jeter des médicaments conventionnels
- baisse des consommations énergétiques, hydriques et matérielles liées à la production des médicaments conventionnels.
Points d’attention
- Formation, transmission des connaissances au sein d’un réseau. Importance du maintien des connaissances sur le territoire
- ne doit pas être un prétexte pour travailler au préalable sur les causes des maladies
Exemples inspirants
Exemple 1:
- Lieu :
- Source(s) :
Description :
Ressources
- ...
Bibliographie
Fiches actions rédigées et répertoriées par : Jérôme François, Loïc Marcé.
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