Micro-fermes

Micro-fermes

Proposer une amélioration/correction

Micro-fermes

Description

Cet enjeu consiste à s’attaquer à la dé-territorialisation entre l’agriculture et l’alimentation. Autrement dit, remettre la production alimentaire au plus proche des bassins de consommation. Au début des années 2020, la quasi-totalité de notre alimentation était importée et la quasi-totalité de la production était exportée. Heureusement, il n’en a pas toujours été ainsi. Il s’agit plutôt d’une anomalie de l’histoire. Au XIXè siècle, la capitale hébergeait de nombreuses parcelles de paysans qui y ont développé des méthodes bio intensives à haut rendement, permettant de nourrir toute la ville et même d’exporter. Vergers et potagers occupent alors près de 6 % de sa superficie. 

Les paysans urbains ayant développé ces techniques deviennent désormais une référence pour les défenseurs de l’agroécologie sur petite surface. 

Les micro-fermes sont des exploitations agricoles qui ont une taille égale ou inférieure à 1 hectare. Elle n’est pas limitée à un type de production (bétail, maraîchage…), l’exploitant est libre de choisir le type d’activité conduit. Les micro-fermes se concentrent sur une production efficace et respectueuse de l’environnement.

Leur taille permet d’utiliser des techniques alternatives qui ont de nombreux avantages : 

  • Possible indépendance face aux énergies fossiles 
  • Préservation de la biodiversité
  • Aggradation de la qualité des sols 
  • Amélioration de la qualité nutritionnelle des cultures 
  • Créatrice d’emploi  
  • Source d’opportunité pour d’autres commerces

Même si deux micro-fermes peuvent se ressembler, chacune doit composer avec des éléments extérieurs qui lui sont propres. Ainsi il faudra adapter chaque recommandation en fonction du patrimoine de chaque exploitation !  

 

Enjeux relatifs à la mise en place : 

  • Création des micro-fermes : Aujourd’hui la plupart des exploitations font plusieurs dizaines hectares et sont tenues par des personnes qui seront bientôt à la retraite. Les micro-fermes sont souvent des projets qui se construisent sur le temps long, ce qui pousse les exploitants à vouloir acheter leur terre. Le plus gros obstacle à l’installation est l’accès au foncier agricole. Les jeunes exploitants ont du mal à trouver des parcelles agricoles à des coûts raisonnables.


Possibles solutions : 

→ Soutien de la commune auprès de la SAFER  et/ou à une autre entité compétente
→ Soutien financier de la commune
→ Possible éligibilité à des aides (surtout pour les jeunes exploitants)
→ Création d’une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC)
→ Vente d’un terrain faisant partie de la réserve foncière de la commune

  • Valeur ajoutée : Certains aménagements ou services locaux peuvent aider à l'implantation. Les nouveaux exploitants mentionnent plusieurs éléments : présence de circuits courts, présence de coopérative, présence d’autres micro-fermes (possibilité d'entraide, soutien moral…), présence d’un marché important…
    La commune et les habitants peuvent réfléchir pour créer les conditions idéales d’installation. 
  • Coûts et bénéfices : L’achat du terrain peut grimper aux alentours de quelques milliers d’euros à quelques dizaines de milliers. Le coût de l’installation peut ensuite grandement varier en fonction du type de culture et du type d’aménagement souhaité. Les coûts d’exploitation sont très inférieurs à une exploitation classique. Les dépenses liées aux produits phytosanitaires, achat et entretien de matériel, achat de pétrole pour les engins mécanisés… sont drastiquement réduites. Toutefois un investissement conséquent peut être nécessaire si la parcelle est trop abîmée. En effet, les cultures respectueuses des sols ne peuvent être démarrées sur un sol trop abimé. Sur une culture maraîchère d’un hectare, certains exploitants arrivent à générer plus de 300.000€ de chiffre d'affaires et un résultat net aux alentours de 20.000€

 

John Jeavons (pionnier américain de la culture sur buttes), annonçait dans les années 1970 qu’il est possible de produire autant de légumes à l’heure en travaillant à la main, qu’avec un tracteur ! En appliquant les méthodes de maraîchage sur sol vivant, les rendements sont encore plus élevés grâce à l’augmentation du taux de matière organique

La micro-ferme présente de nombreux avantages :

- Sur une surface réduite, les charges sont bien moins importantes. Les accessoires sont plus petits (serres, etc.) donc moins chers, la mécanisation est plus anecdotique, etc.

- la taille de la ferme permet à l’agriculteur d’être plus précis, plus minutieux et d’apporter plus de soin à ses plantes et à sa terre.

- Le modèle est donc plus aisément reproductible. Dans un contexte d’urbanisation galopante, il est plus facile de trouver des petites parcelles. Par ailleurs, certaines “dents creuses” peuvent être utilisées à cet effet. les propriétaires fonciers et les collectivités territoriales pourront plus facilement mettre à disposition de telles surfaces. 

- Un environnement à taille humaine rend le travail de l’agriculteur plus agréable

 

  • Impact local : Les micro-fermes s’orientent par nature vers les circuits courts. Elles entraînent donc plus de retombées sur l'économie locale que les exploitations traditionnelles. Par leurs choix de culture, elles peuvent rendre leurs terres plus résilientes aux intempéries (orage, sécheresse) ce qui rend l'économie locale plus résiliente. Elles peuvent permettre aussi de cultiver des espèces inadaptées aux cultures intensives. Cela diversifie le régime des habitants et contribue à la sauvegarde de variétés délaissées. Enfin, elles contribuent à l'amélioration de la biodiversité locale qui peut avoir de nombreux effets.  
  • Préservation des sols : Il faut utiliser les avantages des micro-fermes pour aggrader les sols. Un sol est un écosystème à part entière et repose sur la symbiose d’au minimum 4 éléments (bactérie, champignons, détritivores, plantes). Les micro-fermes sont parfaitement adaptés pour pouvoir cultiver une parcelle tout en utilisant des techniques respectueuses de cet écosystème (contre-exemple : labour). Cet écosystème peut alors “travailler” et améliore la qualité des sols ; il aère le sol, minéralise de nombreux éléments chimiques, stocke du carbone… Une parcelle convertie en micro-ferme respectueuse des sols peut les restaurer en 3 à 15 ans en fonction de la qualité de départ et des investissements engagés. 
  • Chaîne de valeur : La résistance d’une chaîne dépend de la résistance du maillon le plus faible. En cas d’un problème structurel (pénurie sur produit ou service, épidémie…) affectant l’acheminement des denrées alimentaires, une partie de notre alimentation s’effondre. Un boulanger ne peut faire du pain s’il n’a pas de farine. Les micro-fermes sont par nature plus résilientes et un bon moyen de faire apparaître des filières et des chaînes de production locales. Les communes peuvent grandement accélérer le déploiement de ces chaînes si elles soutiennent  les agriculteurs et les artisans locaux. Elles peuvent, par exemple, garantir l’achat d’une partie de la production pour les établissements publics (cantines, restaurant universitaire…) 

 

Contributions à la résilience

  • Première brique d’une reconquête de l’autonomie alimentaire, sécurisation de la production de certaines denrées alimentaire
  • Réduction de la dépendance aux énergies fossiles (peut être inférieur à 100 litres par exploitation et par an) 
  • Emulation des acteurs locaux et possibilité de création de chaînes de valeurs
  • Très propices à l’expérimentation de nouvelles cultures et techniques
  • Impact positif sur la qualité des sols et la biodiversité 

 

Points d’attention

  • Implication des autorités locales plus que nécessaire 
  • Implantation difficile
  • Besoin de personnel qualifié 

 

Exemples inspirants

Exemple 1 : ferme du Bec-Hellouin

  • Lieu : Bec-Hellouin
  • Source(s) : https://www.fermedubec.com 

Description :

Entre décembre 2011 et mars 2015, l'INRA et AgroParisTech ont mené une étude de performance cherchant à démontrer la viabilité économique d'une microferme permaculturelle. Il a été démontré qu'une surface productive conduite en micro-maraîchage biologique intensif sur 1000 m2 et en travail manuel avait dégagé 55 000 € de chiffre d'affaires en un an pour un équivalent temps-plein. Cette surface productive inclut uniquement la surface cultivée et non les chemins et locaux. Le rapport précise que 420 m2 étaient sous serre et que l'étude a été menée sur la zone la plus intensive de la ferme. Sur la deuxième année de l'étude, le revenu mensuel net pour un maraîcher serait entre 1337€/mois et 1571€/mois (selon les investissements) et pour 43 h de travail hebdomadaire

Exemple 2 : ferme de la “Grelinette” - Jean Martin Fortier

  • Lieu : Quebec (Canada)
  • Source(s) : https://lagrelinette.com 

Description :

En appliquant certains principes de la permaculture, le couple conçoit la ferme en se basant sur certaines techniques culturales dont la culture sur planches permanentes et la rotation des cultures. La surface cultivée est inférieure à 1 hectare. Jean-Martin adopte des techniques et des outils lui permettant de travailler sans tracteur et donc avec le moins d’énergie fossile et de lien de dépendance possibles. Il a été inspiré par les travaux de l’américain Eliot Coleman. Sans l’usage du tracteur, i peut optimiser les espacements entre les légumes sur les rangs. De cette manière, les engrais apportés au sol profitent seulement aux légumes et les adventices ont moins de surface pour se développer. Le travail est majoritairement manuel, minutieux et plus soigné. Le nombre de cultures par an sur une même planche est plus élevé. La combinaison de tous ces facteurs explique la rentabilité décuplée du système sur une surface de moins d’un hectare.

Avec un employé à temps plein et un à temps partiel, la ferme dégage un chiffre d’affaires de 150 000 $ à l’hectare. En 2013, le couple nourrit 250 familles de mai à novembre par l’intermédiaire d’un projet d’« agriculture soutenue par la communauté » (ASC), l’équivalent des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) en France. 

 

Exemple 3 : Une ferme du Perche

  • Lieu : Perche
  • Source(s) : https://www.youtube.com/watch?v=kdXWWdwgI8U

Description :

..

Ressources

  • ...

 

Bibliographie

  • https://lejardiniermaraicher.com/agriculture/maraichage-bio-intensif-quest-ce-que-la-culture-en-planches-permanentes/
  • https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/au-xixe-siecle-la-revolution-oubliee-des-maraichers-parisiens-20210825_HD3CDRTD7JDALF7XHD6JZA7HOI/
  • https://www.consoglobe.com/micro-ferme-cg
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferme_du_Bec-Hellouin

 

Micro-fermes

Proposer une amélioration/correction

Micro-fermes

Description

Cet enjeu consiste à s’attaquer à la dé-territorialisation entre l’agriculture et l’alimentation. Autrement dit, remettre la production alimentaire au plus proche des bassins de consommation. Au début des années 2020, la quasi-totalité de notre alimentation était importée et la quasi-totalité de la production était exportée. Heureusement, il n’en a pas toujours été ainsi. Il s’agit plutôt d’une anomalie de l’histoire. Au XIXè siècle, la capitale hébergeait de nombreuses parcelles de paysans qui y ont développé des méthodes bio intensives à haut rendement, permettant de nourrir toute la ville et même d’exporter. Vergers et potagers occupent alors près de 6 % de sa superficie. 

Les paysans urbains ayant développé ces techniques deviennent désormais une référence pour les défenseurs de l’agroécologie sur petite surface. 

Les micro-fermes sont des exploitations agricoles qui ont une taille égale ou inférieure à 1 hectare. Elle n’est pas limitée à un type de production (bétail, maraîchage…), l’exploitant est libre de choisir le type d’activité conduit. Les micro-fermes se concentrent sur une production efficace et respectueuse de l’environnement.

Leur taille permet d’utiliser des techniques alternatives qui ont de nombreux avantages : 

  • Possible indépendance face aux énergies fossiles 
  • Préservation de la biodiversité
  • Aggradation de la qualité des sols 
  • Amélioration de la qualité nutritionnelle des cultures 
  • Créatrice d’emploi  
  • Source d’opportunité pour d’autres commerces

Même si deux micro-fermes peuvent se ressembler, chacune doit composer avec des éléments extérieurs qui lui sont propres. Ainsi il faudra adapter chaque recommandation en fonction du patrimoine de chaque exploitation !  

 

Enjeux relatifs à la mise en place : 

  • Création des micro-fermes : Aujourd’hui la plupart des exploitations font plusieurs dizaines hectares et sont tenues par des personnes qui seront bientôt à la retraite. Les micro-fermes sont souvent des projets qui se construisent sur le temps long, ce qui pousse les exploitants à vouloir acheter leur terre. Le plus gros obstacle à l’installation est l’accès au foncier agricole. Les jeunes exploitants ont du mal à trouver des parcelles agricoles à des coûts raisonnables.


Possibles solutions : 

→ Soutien de la commune auprès de la SAFER  et/ou à une autre entité compétente
→ Soutien financier de la commune
→ Possible éligibilité à des aides (surtout pour les jeunes exploitants)
→ Création d’une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC)
→ Vente d’un terrain faisant partie de la réserve foncière de la commune

  • Valeur ajoutée : Certains aménagements ou services locaux peuvent aider à l'implantation. Les nouveaux exploitants mentionnent plusieurs éléments : présence de circuits courts, présence de coopérative, présence d’autres micro-fermes (possibilité d'entraide, soutien moral…), présence d’un marché important…
    La commune et les habitants peuvent réfléchir pour créer les conditions idéales d’installation. 
  • Coûts et bénéfices : L’achat du terrain peut grimper aux alentours de quelques milliers d’euros à quelques dizaines de milliers. Le coût de l’installation peut ensuite grandement varier en fonction du type de culture et du type d’aménagement souhaité. Les coûts d’exploitation sont très inférieurs à une exploitation classique. Les dépenses liées aux produits phytosanitaires, achat et entretien de matériel, achat de pétrole pour les engins mécanisés… sont drastiquement réduites. Toutefois un investissement conséquent peut être nécessaire si la parcelle est trop abîmée. En effet, les cultures respectueuses des sols ne peuvent être démarrées sur un sol trop abimé. Sur une culture maraîchère d’un hectare, certains exploitants arrivent à générer plus de 300.000€ de chiffre d'affaires et un résultat net aux alentours de 20.000€

 

John Jeavons (pionnier américain de la culture sur buttes), annonçait dans les années 1970 qu’il est possible de produire autant de légumes à l’heure en travaillant à la main, qu’avec un tracteur ! En appliquant les méthodes de maraîchage sur sol vivant, les rendements sont encore plus élevés grâce à l’augmentation du taux de matière organique

La micro-ferme présente de nombreux avantages :

- Sur une surface réduite, les charges sont bien moins importantes. Les accessoires sont plus petits (serres, etc.) donc moins chers, la mécanisation est plus anecdotique, etc.

- la taille de la ferme permet à l’agriculteur d’être plus précis, plus minutieux et d’apporter plus de soin à ses plantes et à sa terre.

- Le modèle est donc plus aisément reproductible. Dans un contexte d’urbanisation galopante, il est plus facile de trouver des petites parcelles. Par ailleurs, certaines “dents creuses” peuvent être utilisées à cet effet. les propriétaires fonciers et les collectivités territoriales pourront plus facilement mettre à disposition de telles surfaces. 

- Un environnement à taille humaine rend le travail de l’agriculteur plus agréable

 

  • Impact local : Les micro-fermes s’orientent par nature vers les circuits courts. Elles entraînent donc plus de retombées sur l'économie locale que les exploitations traditionnelles. Par leurs choix de culture, elles peuvent rendre leurs terres plus résilientes aux intempéries (orage, sécheresse) ce qui rend l'économie locale plus résiliente. Elles peuvent permettre aussi de cultiver des espèces inadaptées aux cultures intensives. Cela diversifie le régime des habitants et contribue à la sauvegarde de variétés délaissées. Enfin, elles contribuent à l'amélioration de la biodiversité locale qui peut avoir de nombreux effets.  
  • Préservation des sols : Il faut utiliser les avantages des micro-fermes pour aggrader les sols. Un sol est un écosystème à part entière et repose sur la symbiose d’au minimum 4 éléments (bactérie, champignons, détritivores, plantes). Les micro-fermes sont parfaitement adaptés pour pouvoir cultiver une parcelle tout en utilisant des techniques respectueuses de cet écosystème (contre-exemple : labour). Cet écosystème peut alors “travailler” et améliore la qualité des sols ; il aère le sol, minéralise de nombreux éléments chimiques, stocke du carbone… Une parcelle convertie en micro-ferme respectueuse des sols peut les restaurer en 3 à 15 ans en fonction de la qualité de départ et des investissements engagés. 
  • Chaîne de valeur : La résistance d’une chaîne dépend de la résistance du maillon le plus faible. En cas d’un problème structurel (pénurie sur produit ou service, épidémie…) affectant l’acheminement des denrées alimentaires, une partie de notre alimentation s’effondre. Un boulanger ne peut faire du pain s’il n’a pas de farine. Les micro-fermes sont par nature plus résilientes et un bon moyen de faire apparaître des filières et des chaînes de production locales. Les communes peuvent grandement accélérer le déploiement de ces chaînes si elles soutiennent  les agriculteurs et les artisans locaux. Elles peuvent, par exemple, garantir l’achat d’une partie de la production pour les établissements publics (cantines, restaurant universitaire…) 

 

Contributions à la résilience

  • Première brique d’une reconquête de l’autonomie alimentaire, sécurisation de la production de certaines denrées alimentaire
  • Réduction de la dépendance aux énergies fossiles (peut être inférieur à 100 litres par exploitation et par an) 
  • Emulation des acteurs locaux et possibilité de création de chaînes de valeurs
  • Très propices à l’expérimentation de nouvelles cultures et techniques
  • Impact positif sur la qualité des sols et la biodiversité 

 

Points d’attention

  • Implication des autorités locales plus que nécessaire 
  • Implantation difficile
  • Besoin de personnel qualifié 

 

Exemples inspirants

Exemple 1 : ferme du Bec-Hellouin

  • Lieu : Bec-Hellouin
  • Source(s) : https://www.fermedubec.com 

Description :

Entre décembre 2011 et mars 2015, l'INRA et AgroParisTech ont mené une étude de performance cherchant à démontrer la viabilité économique d'une microferme permaculturelle. Il a été démontré qu'une surface productive conduite en micro-maraîchage biologique intensif sur 1000 m2 et en travail manuel avait dégagé 55 000 € de chiffre d'affaires en un an pour un équivalent temps-plein. Cette surface productive inclut uniquement la surface cultivée et non les chemins et locaux. Le rapport précise que 420 m2 étaient sous serre et que l'étude a été menée sur la zone la plus intensive de la ferme. Sur la deuxième année de l'étude, le revenu mensuel net pour un maraîcher serait entre 1337€/mois et 1571€/mois (selon les investissements) et pour 43 h de travail hebdomadaire

Exemple 2 : ferme de la “Grelinette” - Jean Martin Fortier

  • Lieu : Quebec (Canada)
  • Source(s) : https://lagrelinette.com 

Description :

En appliquant certains principes de la permaculture, le couple conçoit la ferme en se basant sur certaines techniques culturales dont la culture sur planches permanentes et la rotation des cultures. La surface cultivée est inférieure à 1 hectare. Jean-Martin adopte des techniques et des outils lui permettant de travailler sans tracteur et donc avec le moins d’énergie fossile et de lien de dépendance possibles. Il a été inspiré par les travaux de l’américain Eliot Coleman. Sans l’usage du tracteur, i peut optimiser les espacements entre les légumes sur les rangs. De cette manière, les engrais apportés au sol profitent seulement aux légumes et les adventices ont moins de surface pour se développer. Le travail est majoritairement manuel, minutieux et plus soigné. Le nombre de cultures par an sur une même planche est plus élevé. La combinaison de tous ces facteurs explique la rentabilité décuplée du système sur une surface de moins d’un hectare.

Avec un employé à temps plein et un à temps partiel, la ferme dégage un chiffre d’affaires de 150 000 $ à l’hectare. En 2013, le couple nourrit 250 familles de mai à novembre par l’intermédiaire d’un projet d’« agriculture soutenue par la communauté » (ASC), l’équivalent des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) en France. 

 

Exemple 3 : Une ferme du Perche

  • Lieu : Perche
  • Source(s) : https://www.youtube.com/watch?v=kdXWWdwgI8U

Description :

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Ressources

  • ...

 

Bibliographie

  • https://lejardiniermaraicher.com/agriculture/maraichage-bio-intensif-quest-ce-que-la-culture-en-planches-permanentes/
  • https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/au-xixe-siecle-la-revolution-oubliee-des-maraichers-parisiens-20210825_HD3CDRTD7JDALF7XHD6JZA7HOI/
  • https://www.consoglobe.com/micro-ferme-cg
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferme_du_Bec-Hellouin

 

Fiches actions rédigées et répertoriées par : Jérôme François, Loïc Marcé.

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