Maraîchage sur Sol Vivant

Maraîchage sur Sol Vivant

Proposer une amélioration/correction

Maraîchage sur Sol Vivant

Description

Un groupe de maraîchers a souhaité revisiter  les pratiques actuelles du maraîchage en se basant sur de nouveaux systèmes productifs mais inspirés de la nature où les végétaux et les forêts poussent sans intrants de synthèse, ni irrigation, ni fertilisation artificielle et sans l’intervention des humains: le maraîchage sur sol vivant (ou MSV) est sur la base de ces principes. On peut considérer que le MSV est l’application technique de la permaculture au jardin. 

Les itinéraires techniques du maraîchage sur sol vivant reconstituent le cycle naturel de la fertilité des sols avec l’arrêt du travail du sol (notamment en profondeur) et avec d’importants apports de matière organique (MO) au sol.

La base du MSV est de nourrir la vie du sol en lui offrant le gîte et le couvert afin de bénéficier des services écosystémiques qui en découlent. Un apport massif de matière organique (MO) participe à constituer une certaine stabilité structurale ce qui va lui permettre de retenir plus d’eau. On considère qu’un kilo de matière organique peut retenir 1l d’eau; l’eau sera ainsi rendue plus facilement accessible aux plantes. Par ailleurs, une vie biologique plus active va favorser la minéralisation de la matière organique qui sera mise à disposition des plantes. Le but est donc de nourrir le sol qui nourrira les plantes. A l’inverse, l’agriculture conventionnelle vise à nourrir directement les plantes au risque d’appauvrir les sols. 

Le MSV favorise un meilleur contrôle naturel des bioagresseurs des plantes grâce à une plus forte biodiversité dans le sol. Les légumes ainsi produits sont de meilleure qualité et ne participent pas à polluer les sols, consommer l’eau ni à consommer de grandes quantités d’énergie, notamment fossile. Bien au contraire, le MSV requiert bien plus de main d'œuvre à l’hectare que l'agriculture conventionnelle, même biologique.

L’objectif est triple pour les maraîchers :

  • Économique : baisser les investissement et les charges de production tout en assurant un bon rendement afin de garantir la viabilité de l’exploitation et un revenu décent. Restaurer les sols afin d’obtenir un capital naturel (et donc financier) supplémentaire.
  • Social : le MSV permet de baisser le temps de travail et la charge du maraîcher afin d’améliorer les conditions de vie, ce qui est fondamental si on veut continuer d’assurer la production alimentaire dans de bonnes conditions mais aussi respecter la vie des travailleurs.
  • Environnemental : un sol vivant est la base de toute démarche agroécologique qui vise à protéger la biodiversité des sols mais aussi la qualité des eaux, de l’air etc..

Leur taille permet d’utiliser des techniques alternatives qui ont de nombreux avantages : 

  • Possible indépendance face aux énergies fossiles 
  • Préservation de la biodiversité
  • Aggradation de la qualité des sols 
  • Amélioration de la qualité nutritionnelle des cultures 
  • Créatrice d’emploi  (le nombre d’emplois / surface agricole utile est bien supérieur à celui d’une agriculture conventionnelle)
  • Source d’opportunité pour d’autres commerces

 

Contributions à la résilience

  • Résilience alimentaire
  • Insertion sociale: gros pourvoyeur d'emplois / SAU
  • Très propices à l’expérimentation de nouvelles cultures et techniques
  • Impact positif sur la qualité des sols et la biodiversité 

 

Points d’attention

 

Exemples inspirants

Exemple 1 : Le Gaec Biotaupes

  • Lieu : Vignoc (35)
  • Source(s) : https://biotaupes.fr/

Description :

Le Gaec "Biotaupes" est une ferme installée au nord de Rennes. Ils produisent divers légumes sur des planches de cultures qui ne sont jamais labourées en profondeur. Le sol est toujours couvert, nourri avec du broyat de bois et du compost. Le sol est souvent paillé et les légumes suivent une rotation dans le temps afin d'éviter l'implantation de maladies et de ravageurs mais aussi pour prévenir l'épuisement des sols. Pas d'intrants de synthèse conformément aux cahier des charges de l'agriculture biologique. Parallèlement, les parcelles sont séparées par des haies dont certains arbres produisent des fruits, attirent les pollinisateurs, servent de refuge pour la faune, protègent des intempéries.

On retrouve sur les terres de la ferme des terrains utilisés pour les grandes cultures dont les céréales seront utilisées au fournil pour être transformées en pains et divers produits.

Un atelier de transformation sert à concevoir des conserves préparées selon le processus de lactofermentation. L'atelier sert aussi à la confection de pâtes fraiches.

Une pépinière s'est également installée à quelques pas du corps de ferme.

 

Ressources

  • ...

 

Bibliographie

  • Le maraîchage sur sol vivant, qu’est ce que c’est ?: https://centre-developpement-agroecologie.fr/le-maraichage-sur-sol-vivant-quest-ce-que-cest/
  • https://biotaupes.fr/

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Un groupe de maraîchers a souhaité revisiter  les pratiques actuelles du maraîchage en se basant sur de nouveaux systèmes productifs mais inspirés de la nature où les végétaux et les forêts poussent sans intrants de synthèse, ni irrigation, ni fertilisation artificielle et sans l’intervention des humains: le maraîchage sur sol vivant (ou MSV) est sur la base de ces principes. On peut considérer que le MSV est l’application technique de la permaculture au jardin. 

Les itinéraires techniques du maraîchage sur sol vivant reconstituent le cycle naturel de la fertilité des sols avec l’arrêt du travail du sol (notamment en profondeur) et avec d’importants apports de matière organique (MO) au sol.

La base du MSV est de nourrir la vie du sol en lui offrant le gîte et le couvert afin de bénéficier des services écosystémiques qui en découlent. Un apport massif de matière organique (MO) participe à constituer une certaine stabilité structurale ce qui va lui permettre de retenir plus d’eau. On considère qu’un kilo de matière organique peut retenir 1l d’eau; l’eau sera ainsi rendue plus facilement accessible aux plantes. Par ailleurs, une vie biologique plus active va favorser la minéralisation de la matière organique qui sera mise à disposition des plantes. Le but est donc de nourrir le sol qui nourrira les plantes. A l’inverse, l’agriculture conventionnelle vise à nourrir directement les plantes au risque d’appauvrir les sols. 

Le MSV favorise un meilleur contrôle naturel des bioagresseurs des plantes grâce à une plus forte biodiversité dans le sol. Les légumes ainsi produits sont de meilleure qualité et ne participent pas à polluer les sols, consommer l’eau ni à consommer de grandes quantités d’énergie, notamment fossile. Bien au contraire, le MSV requiert bien plus de main d'œuvre à l’hectare que l'agriculture conventionnelle, même biologique.

L’objectif est triple pour les maraîchers :

  • Économique : baisser les investissement et les charges de production tout en assurant un bon rendement afin de garantir la viabilité de l’exploitation et un revenu décent. Restaurer les sols afin d’obtenir un capital naturel (et donc financier) supplémentaire.
  • Social : le MSV permet de baisser le temps de travail et la charge du maraîcher afin d’améliorer les conditions de vie, ce qui est fondamental si on veut continuer d’assurer la production alimentaire dans de bonnes conditions mais aussi respecter la vie des travailleurs.
  • Environnemental : un sol vivant est la base de toute démarche agroécologique qui vise à protéger la biodiversité des sols mais aussi la qualité des eaux, de l’air etc..

Leur taille permet d’utiliser des techniques alternatives qui ont de nombreux avantages : 

  • Possible indépendance face aux énergies fossiles 
  • Préservation de la biodiversité
  • Aggradation de la qualité des sols 
  • Amélioration de la qualité nutritionnelle des cultures 
  • Créatrice d’emploi  (le nombre d’emplois / surface agricole utile est bien supérieur à celui d’une agriculture conventionnelle)
  • Source d’opportunité pour d’autres commerces

 

Contributions à la résilience

  • Résilience alimentaire
  • Insertion sociale: gros pourvoyeur d'emplois / SAU
  • Très propices à l’expérimentation de nouvelles cultures et techniques
  • Impact positif sur la qualité des sols et la biodiversité 

 

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Exemples inspirants

Exemple 1 : Le Gaec Biotaupes

  • Lieu : Vignoc (35)
  • Source(s) : https://biotaupes.fr/

Description :

Le Gaec "Biotaupes" est une ferme installée au nord de Rennes. Ils produisent divers légumes sur des planches de cultures qui ne sont jamais labourées en profondeur. Le sol est toujours couvert, nourri avec du broyat de bois et du compost. Le sol est souvent paillé et les légumes suivent une rotation dans le temps afin d'éviter l'implantation de maladies et de ravageurs mais aussi pour prévenir l'épuisement des sols. Pas d'intrants de synthèse conformément aux cahier des charges de l'agriculture biologique. Parallèlement, les parcelles sont séparées par des haies dont certains arbres produisent des fruits, attirent les pollinisateurs, servent de refuge pour la faune, protègent des intempéries.

On retrouve sur les terres de la ferme des terrains utilisés pour les grandes cultures dont les céréales seront utilisées au fournil pour être transformées en pains et divers produits.

Un atelier de transformation sert à concevoir des conserves préparées selon le processus de lactofermentation. L'atelier sert aussi à la confection de pâtes fraiches.

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  • Le maraîchage sur sol vivant, qu’est ce que c’est ?: https://centre-developpement-agroecologie.fr/le-maraichage-sur-sol-vivant-quest-ce-que-cest/
  • https://biotaupes.fr/

Fiches actions rédigées et répertoriées par : Jérôme François, Loïc Marcé.

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