La transition territoriale ne doit pas seulement contribuer à une minorité qui jouit déjà d’un mode de vie confortable tout en excluant ou méconsidérant une large partie de la population (notamment rurale et populaire). Elle doit être pensée dans une logique de justice sociale.
Une pensée de la résilience territoriale qui ne prend pas suffisamment en compte les enjeux sociaux peut par exemple conduire :
- à une gentrification, par exemple du fait de la création de quartiers “résilients”, en excluant les classes populaires et moyennes via l’augmentation des prix du foncier ;
- à un discours moralisateur, individualisant et stigmatisant visant des modes de vie qui sont associées à des classes non dominantes (chasse, consommation de viande, usage de la voiture individuelle)… sans prendre en compte les attachements, les besoins et les contraintes matérielles de ces populations ;
Quelques ressources pour approfondir l’enjeu :
- Sur l’écologie populaire : voir article FACE À L’ÉCOLOGIE ANTI-POPULAIRE : TOUT CHANGER ?